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pose de carrelage - pierres naturelles mosaïques - cheminées - maçonnerie
La Cheminée
Véritable élément de décoration ou mode de chauffage économique, la cheminée séduit de nombreux particuliers qui souhaitent en équiper leur intérieur.
Choisir d'installer une cheminée, c'est profiter d'une solution de chauffage efficace parfaitement intégrée à votre intérieur. Pas de tuyau apparent, une finition parfaite, adaptée à votre habitation, la cheminée peut se faire voyante comme discrète.
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Cheminée à foyer ouvert: est une niche aménagée dans le mur de l’habitat, reliée à l’extérieur par un conduit en général maçonné par lequel s’évacuent les fumées.
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Cheminée à foyer fermé: dispose le plus souvent d’un corps de chauffe en acier ou en fonte, fermé par une porte vitrée.
Un peu d'Histoire
Depuis que les hommes ont maîtrisé le feu, ils se sont naturellement réunis autour de petits foyers, en plein air ou dans desgrottes.
Pendant l'Antiquité, les Grecs utilisaient un brasero mobile (nommé ἐσχάριον / eskhárion) rempli de braises ardentes. Les Romains utilisaient aussi un brasero et, dans les édifices publics ou les riches demeures, un chauffage central parhypocauste.
Puis, pendant la période gallo-romaine, les braseros, source de fumées gênantes, furent abandonnés. La chambre de l'hypocauste fut remplacée par des conduits situés dans le plancher et menant, à partir du four adossé au mur, dans les conduits en tuile situés dans le mur . Peu à peu les habitations furent construites avec une disposition des cheminées qui tenait compte de la structure du bâtiment.
Les cheminées du début du Moyen Âge sont énormes, tenant presque toute la largeur des salles. On y mettait des bancs pour s’asseoir dessous et les pieds dans un panier en vannerie. Elles étaient dotées d'une simple hotte pyramidale suspendue au-dessus du foyer, puis on les munit d’un chambranle porté sur deux montants appelés jambages ou pieds-droits et d’une frise supportant une tablette horizontale. Pendant l’été, on garnissait l’âtre de verdure. Dans les régions tempérées, la brièveté des jours et les rigueurs de l'hiver faisaient se réunir les communautés villageoises à l'occasion de « veillées », soirées autour d'un feu de bois chez certains des habitants. Ces moments de la sociabilité ont été retranscrits par la littérature traditionaliste car ces moments forts permettaient l'échange de nouvelles, l'évocation de contes, pendant que s'effectuaient des travaux de bricolage ou des travaux d'aiguille, avec une poêlée de châtaignes grillées mangées dans certaines régions. Et en ce qui concerne l'image du père Noël entrant dans les maisons par la cheminée, un aspect économique et fortement commercial s'est ajouté à l'aspect social pour sa résurrection au XXe siècle.
Au XIII siècle, les cheminées atteignent leur largeur maximum, leur âtre se taille en arc et la forme de la hotte s’arrondit légèrement. Le tirage étant mauvais, les fumées se répandaient dans toute la pièce.
À la fin du XVIIIe siècle on améliora leur rendement. On put donc considérablement diminuer la largeur et la hauteur des âtres. La cheminée se généralisa comme un élément de luxe (le Château de Chambord en possède 365). En 1783, dessubdélégués font remarquer lors d'enquêtes sur la consommation du bois que les habitants aisés des villes ne se contentent plus d'une cheminée unique dans leur logement mais en utilisent dans plusieurs appartements (partie d'étage ou étages complets attribués à une personne, à un type de séjour dans un immeuble), augmentant d'autant les besoins en bois de chauffage, ce qui contribuait à la déforestation, suscitant le problème dans la construction de se procurer des pièces massives de charpente. De plus le rendement était toujours faible, ce qui amena l’usage du calorifère.
Puis au XIXe siècle s'étendit (depuis l'Angleterre) l'usage du charbon de terre, la houille, en remplacement du bois comme combustible. Cela fit passer l’équipement de la maison de l'âtre ouvert au fourneau successeur du luxueux « potager » des grandes demeures par l'introduction des plaques de fonte vers 1850 et au poêle fermé brûlant du charbon avec évacuation des gaz et vapeurs nocives vers la cheminée refermée par un tuyau.
Le système de récupération de la chaleur ponctuelle du foyer de la cheminée et de sa répartition dans les pièces des immeubles a commencé à être développé communément au début du XXe siècle et il est l’ancêtre du chauffage central qui a beaucoup bénéficié de la mise au point des chaudières dans la période du fioul économique.